Après une première édition en 2016 qui a permis de collecter et recycler plus de 72 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), Mtn-Ci vient de lancer la deuxième opération de collecte et de recyclage des déchets issus des équipements électriques et électroniques, en collaboration avec ses partenaires (Paro-Ci-Paganetti, Bolloré, Prosuma, Eurocham, Pacoci et Casd).
Le lancement officiel de cette opération a eu lieu le 13 février 2019, à Abidjan-Treichville.
La collecte s’étend sur une période d’un an et prend en compte neuf sites dans les communes de Treichville, Koumassi, Marcory et Cocody (Angré, Riviera et II-Plateaux). « Notre objectif, c’est de sensibiliser les populations aux dangers que représentent les déchets électriques. Il faut que les gens comprennent qu’avoir ces appareils dans leur maison constitue un danger pour leur santé. Nous voulons dépasser les 72 tonnes de 2016 pour atteindre 100 tonnes et pourquoi pas aller au- delà », a indiqué Jocelyn Adjoby, secrétaire général de Mtn-Ci.
Dr Aboua Gustave, directeur général de l’environnement, a salué l’engagement citoyen de la maison de téléphonie mobile. Avant d’indiquer que cette action s’inscrit dans la droite ligne du décret du 5 avril 2017 pris par le gouvernement portant gestion écologique rationnelle des D3E. « Les déchets stockés à la maison ou dans les marchés constituent un danger pour les populations. C’est donc une amorce de collecte de ces déchets et leur ré-conditionnement. C’est aussi une niche de créations d’emplois verts qui va permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre son objectif, à savoir être un pays sans déchet à l’horizon 2020 », a-t-il soutenu.
Pour Dr Kamenan Omer, conseiller technique du ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, c’est une belle initiative. D’autant qu’elle s’inscrit dans la vision du gouvernement qui entend amorcer sa transition écologique qui se traduit par une économie circulaire et qui aboutira à la protection de l’environnement, la préservation de la santé publique et à la création d’entreprises et d’emplois verts. « Ceci va permettre à la Côte d’Ivoire de se débarrasser des D3E », a-t-il dit.
Alain Adam, directeur général de Paro-Ci Paganetti, s’est félicité de cette campagne qui se veut un projet d’avenir car, a-t-il dit, « il donne l’occasion de découvrir que ce que nous produisons pour notre bien-être peut également constituer un danger pour nous et notre environnement ».
E.Y.